Normalement, si vous êtes connectés à un VPN, toutes les IPs que vous interrogez (en dehors des 192.168.0…) passent par ce VPN. Parfois ça peut poser problème.
Pour forcer Windows à utiliser votre réseau local pour une IP en particulier, il faut modifier le routage.

Pour cela, commencez par ouvrir une invite de commande en mode administrateur (vous savez, le cmd.exe).
Là, avant de vous connecter à votre VPN, tapez « route print ».

Vous devriez obtenir quelquechose comme ça (cliquez pour agrandir):

Dans mon cas, ma passerelle (qui est ma Freebox) a pour IP 192.168.0.254.

Nous allons donc forcer Windows à utiliser cette passerelle pour une IP. Admettons que vous vouliez forcer l’IP (fictive) 93.184.216.35 à utiliser cette passerelle, toujours dans votre invite de commande en mode administrateur, tapez:

route add 93.184.216.35 192.168.0.254

Et voilà!

Pour faire l’inverse, et défaire cette route, il vous suffit de faire:

route delete 93.184.216.35 192.168.0.254

Si vous êtes un habitué de Linux, vous devez être familier du système de copier/coller dont le copier se résume à sélectionner du texte pour qu’il soit automatiquement mis dans le presse-papier.

Et si, comme moi, vous utilisez des fenêtres de terminaux Linux sur Windows (qui a dit Putty?), je suis sûr qu’il vous est arrivé d’essayer de copier des données « à la Linux » sur votre Windows.

Hélas Windows ne propose pas nativement de modifier le comportement du copier/coller. C’est la qu’intervient un tout petit logiciel appelé DragKing.
Une fois lancé, tout ce que vous sélectionnerez avec votre souris sera copié automatiquement dans le presse-papier. Grosse économie du bouton droit de votre souris 🙂

DragKing n’est pas récent, la dernière mise à jour datant de 2006, mais le logiciel fonctionne encore avec les version actuelles de Windows.

Si vous voulez télécharger DragKing, voici le lien direct vers l’exécutable. Sinon, vous pouvez aller vers un tour sur la page de son développeur, qui regroupe une foule d’autres petits logiciels qui feront peut-être votre bonheur (site en anglais).

Vous avez perdu les mots de passe de vos accès FTP, mais ceux-ci sont toujours enregistrés dans Filezilla? Pas de panique, il y a une solution…

Dans votre logiciel Filezilla, vous allez dans le menu « Fichier » > « Exporter les paramètres », puis cochez « Exporter les entrées du Gestionnaire de sites », puis « OK ».

Vous n’avez plus qu’a ouvrir le fichier xml obtenu avec un éditeur de texte (le bloc-notes par exemple). vous y verrez toutes les informatisons sur vos sites, dont une ligne qui ressemble à ça:

<Pass encoding="base64">TW9uTW90RGVQYXNzZQ==</Pass>

La chaîne de caractère un peu bizarre (ici TW9uTW90RGVQYXNzZQ==) est votre mot de passe encodé en base64. Jusqu’en 2015, Filezilla stockait les mots de passe en clair, et étaient facilement récupérables. Depuis, face à la critique concernant le manque de sécurité, Filezilla les encode maintenant en base64. Mais vous allez voir que ça ne change pas beaucoup de chose, si ce n’est une étape supplémentaire: Le décodage de la base64.
Pour cela, rien de plus facile, de nombreux sites Internet propose ce genre d’outil, par exemple: https://www.base64decode.org/

Vous y copier/coller votre mot de passe en base64, vous cliquez sur « Decode », et voilà, votre mot de passe FTP est affiché!

A confirmer, mais il est tout à fait possible que l’astuce fonctionne sous d’autre OS que Windows, comme la version OSX ou Linux…

Bien souvent, quand vous désirez scanner vos documents en pdf, vous devez utiliser le logiciel fourni avec votre imprimante/scanner, qui est bien souvent peu pratique.
Pire, si vous changez de version de Windows, il est même possible que le dit logiciel ne fonctionne pas sur cette nouvelle version et que le fabricant ne se casse pas la tête en le mettre à jour… Ca m’est arrivé, merci Canon…

C’est pour cette raison que j’ai trouvé un petit logiciel gratuit bien sympa compatible avec de nombreux scanner: Not Another PDF Scanner 2, aussi appelé NAPS2.
Naps2 intègre 30 langues dont le français, ce qui ne gâche rien.

L’utilisation du logiciel est assez simple, pour peu qu’on en comprenne la logique, surtout la notion de profil. Dans un profil, vous configurez votre scanner, la résolution voulue, le format de page… et vous pouvez créer autant de profils que vous voulez, très utile si vous avez plusieurs scanner…
Pour lancer la numérisation, selectionnez votre profil déjà créé, et zou, ça scanne votre page…
Une fois toutes vos pages numérisée, vous pouvez en sélectionner plusieurs en même temps pour toutes les regrouper dans le même fichier PDF.
NAPS2 intègre aussi un module OCR, la reconnaissance de texte… Bon, personnellement je trouve que ces machins là ne marchent jamais vraiment très bien…

Bref, si NAPS2 vos intéresse, la page de téléchargement est ici (site en anglais). Vous y trouverez même une version « portable » pour les allergiques des procédures d’installation sous Windows.

Si il y a bien un truc dont j’ai horreur, c’est le bourrage de crâne. Alors quand Windows 7 ou 8 viennent régulièrement vous rappeler qu’il serait préférable de faire une mise à jour vers Windows 10, et qu’à chaque fois vous lui répondez poliment « non merci », mais qu’il insiste tout de même, j’ai envie de balancer ma souris par la fenêtre. Ou contre le mur, ça dépend.

En plus Microsoft a fait en sorte qu’il soit très facile de se tromper et de lancer involontairement la mise à jour vers Windows 10. C’est une seconde chose dont j’ai horreur: qu’on me force la main…

Visiblement, je ne suis pas le seul dans ce cas, car un certain Steve Gibson a développé un petit logiciel qu’il a appelé Never10. A ne pas confondre avec 9 heures 10, rien à voir… 🙂
Never 10, comme son nom l’indique en anglais, va faire en sorte que Windows 7 ou 8.1 ne vous demande plus jamais d’installer Windows 10. Qui plus est, si Windows s’est permis de pré-télécharger les fichiers d’installation de Windows 10, Never10 les supprimera, ce qui vous fera parfois économiser plusieurs Gigaoctets sur votre disque dur.

Never 10 est téléchargeable ici (site en anglais)

Parfois on peut avoir besoin de visualiser les différences entre 2 fichiers. Par exemple pour trouver les modifications apportées entre 2 versions. Si il faut le faire à la main, c’est un processus long et fastidieux… Heureusement il existe le logiciel DiffMerge, qui fonctionne sous Windows, OSX et Ubuntu, aussi bien en 32 qu’en 64 bits, et qui permet de s’affranchir de cette tâche ingrate.
Mieux encore, Diffmerge peut vous comparer tous les fichiers de 2 répertoires, pour voir si il y en a en plus, en moins, ou si certains fichiers ne sont pas identiques…

Je m’en suis par exemple servi pour comparer une installation saine de WordPress avec une version qui a été hackée: il m’a ainsi permis de trouver certains fichiers bien cachés qui n’avaient rien à faire là…

Bref si Diffmerge vous intéresse, la page de téléchargement est ici.

Quand on est « multitâche », on arrive parfois à avoir besoin de plusieurs écrans, voire même de plusieurs ordinateurs à la fois. C’est pour répondre à cette dernière problématique que Microsoft diffuse un petit logiciel gratuit, appelé Mouse Without Borders.

Le principe est simple: vous installer le logiciel sur tous vos ordinateurs, vous suivez l’assistant de configuration, et voilà, vous pourrez tranquillement passer le curseur de votre souris d’un ordinateur à l’autre…

Une fois que le curseur est sur un écran, vous pouvez également utiliser le clavier sur celui-ci.

Et le petit plus: le copier-coller d’un ordinateur à l’autre fonctionne!

En revanche, ça ne fonctionne qu’entre postes Windows, et on ne peut tout de même pas aller jusqu’à déplacer une fenêtre d’un écran à l’autre comme sur du multi-écran. Faut pas abuser 🙂

Mouse Without Borders est téléchargeable sur le site de Microsoft (en anglais)

La fille du frère de ma femme (vous appelez ça comment?) m’a apporté l’autre jour un disque dur externe dont les données (plus de 3000 photos) se seraient malencontreusement effacées lorsqu’elle l’a branché a un Mac…
En dehors de l’étrangeté de la chose, et du fait qu’elle n’ai pas d’autre sauvegarde, elle m’a demandé de voir si je pouvais récupérer des fichiers dessus.
Je savais qu’il existait de nombreuses solutions payantes, mais pourquoi payer si on peut faire la même chose gratuitement.

Arès quelques recherches, j’ai jeté mon dévolu sur un petit logiciel gratuit appelé PhotoRec.
Comme son nom l’indique, il est fait à la base pour la récupération de photos, mais fonctionne très bien pour d’autres types de fichiers. Personnellement, j’ai utilisé la version Windows, mais il semble exister pour à peu près tous les systèmes d’exploitation.
Ne vous attendez pas à ce que ce soit immédiat: pour un gros disque dur, il faut bien plusieurs jour d’analyse!

PhotoRec arrive à retrouver les types des fichiers, mais en revanche, pas les noms d’origine. Ainsi, vous vous retrouverez avec, par exemple, des « f39493679.jpg », mais c’est mieux que rien. De même pour les noms des répertoires, qui ressemblent à des « recup_dir.9 ».
Mais l’important, c’est que les fichiers soient récupérés et lisibles!

Dernière sophistication de sa part: il peut copier les fichiers récupérés à l’emplacement que vous voulez, sur le disque dur de votre ordinateur par exemple. Cela signifie qu’il n’effectue pas les modifications sur le disque dur à récupérer. C’est important, car si vous avez peur que PhotoRec ne fasse pas bien son boulot, et que vous hésitez avec d’autres logiciels, vous ne risquez rien, car PhotoRec laisse le disque dur intact, dispo pour une autre tentative de récupération si la sienne ne fonctionne pas!

Je terminerais par un petit conseil: Si vous avez des données importantes, faites des sauvegardes! Et plutôt 2 fois qu’une! Personnellement, je garde mes données importantes toujours en 3 exemplaires, l’original et 2 sauvegardes. Et ces 2 sauvegardes stockées dans des lieux géographiquement différent. Vous pouvez faire toutes les sauvegardes du monde, mais si vous les stockez toutes au même endroit, et qu’il arrive une catastrophe (genre un incendie), c’est comme si vous n’aviez rien fait!

De nos jours, il existe une solution supplémentaire: Le Cloud. En sauvegardant vos fichiers sur des plateformes telles que Google Drive, Dropbox ou Hubic (qui est français), vous vous ajoutez une sécurité supplémentaire en dématérialisant vos sauvegardes!